✈️ Voyager solo après 30 ans : ce que j’aurais aimé savoir

Je ne vais pas mentir : avant de partir, j’avais un peu cette appréhension sourde au fond du ventre… Est-ce que je vais être trop vieille ? Est-ce que je vais me retrouver seule au milieu de backpackers de 22 ans à qui je n'aurais rien à dire ?

Spoiler : non.

🎒 En voyage, il n’y a pas d’âge

Ce qui m’a frappée, dès mes premiers jours de voyage solo, c’est à quel point les profils sont variés. Oui, il y a des jeunes, mais il y a aussi des couples, et des plus vieux… J’ai rencontré un Japonais retraité qui parcourait le monde après une vie entière de boulot. À plus de 70 ans, il rayonnait de liberté, prenait son temps, testait les hostels, mangeait de tout, riait beaucoup. C’était magnifique à voir. Et moi, avec mes 30+ ans, j’étais pile à ma place.

Ce qui compte en voyage solo, ce n’est ni ton âge, ni ton budget, ni ton niveau d’expérience. C’est ta curiosité. Ta capacité à t’ouvrir à l’inattendu et aux rencontres... qui sont toutes intéressantes à leur façon.

🌊 S’immerger pour rencontrer

Un petit tip qui m’a vraiment aidée au début : me greffer à une activité collective dès les premiers jours. Pas forcément une visite guidée ou un truc touristique… mais plutôt quelque chose qui crée du lien humain. Pour moi, ça a été un surf camp au Sri Lanka. D'autres que j’ai croisés ont fait des retraites de yoga, un camp de muay thai, ou même du volontariat.

C’est l’idéal pour briser la solitude des premiers jours, créer des connexions sincères et s’ancrer quelque part, même temporairement.

😌 Prendre le temps de s’apprivoiser

Les premiers jours peuvent être challenging. Trop de stimuli, d’infos à gérer, de trucs à organiser… Et parfois, cette petite voix dans la tête : “Mais pourquoi j’ai fait ça toute seule ?”

C’est normal. Laisse-toi le droit d’être un peu déboussolée. De ne pas aimer chaque seconde. D’être fatiguée ou de ne pas avoir envie de parler à qui que ce soit pendant 24h. Tu apprends un nouveau rythme, tu vis un reboot. Et une fois cette période passée… ça devient magique.

🧘 Le luxe de choisir son confort

Et puis soyons honnête : avoir quelques années de plus, c’est aussi souvent avoir un peu plus de moyens qu’à 20 ans.Ce qui peut totalement changer la donne. Parce que parfois, tu peux t’offrir un joli hôtel rien que pour toi. Pas besoin de culpabiliser : c’est aussi ça le voyage solo. Pouvoir décider que ce jour-là, tu veux juste du calme, de l’espace, une jolie vue et le droit de ne rien faire. Se ressourcer pour mieux repartir.

💭 Si je devais résumer : voyager seule à plus de 30 ans, c’est une liberté qu’on savoure différemment. On part avec une meilleure connaissance de soi, on choisit avec plus de conscience, et surtout : on se fait de la place. Dans le monde, dans sa tête, et sur les pages d’un carnet qu’on relira plus tard, avec le sourire.