Ce que j’ai retrouvé en relisant mes carnets de voyage

Ce que j’ai retrouvé en relisant mes carnets de voyage

Il y a des jours où on ouvre un tiroir au hasard, et on tombe sur un vieux carnet, écrit pendant ce voyage à l'autre bout du monde.
Celui qu’on avait emporté avec nous. Celui qui a un peu jauni, qui sent le sable ou l’humidité, et dont les pages tiennent à peu près grâce à la volonté divine et à la coulure de glace que tu mangeais à ce moment là.

Et là, on s’assoit. Juste “deux minutes”. Et on se laisse happer.

 

Une machine à remonter le temps (avec ratures)

Relire un carnet de voyage des années plus tard, c’est un peu comme repartir mais avec des yeux neufs.
On redécouvre les paysages, les odeurs, les gens qu’on avait presque oubliés… et surtout, la version de nous-mêmes qu’on était à ce moment-là. Et on se juge forcément un peu !

  • Cette obsession pour les crêpes au Nutella en Thaïlande.

  • Ce crush furtif pour un loueur de scooter en Grèce : brun, drôle, et portait des tongs avec dignité.

  • Cette galère à l'aéroport qui semblait catastrophique et qui fait sourire aujourd’hui.

Même nos fautes d’orthographe nous attendrissent.
Et ces dessins moches, ces collages bancals, ces mots notés à la va-vite…
Ils ont des fois plus de valeur qu’un album photo parfaitement retouché.

 

Une mémoire qu’on croyait perdue

Ce qui est magique, c’est qu’un petit détail peut tout raviver : une phrase, un nom de resto, une chanson notée à la fin d’une page.
On se souvient soudain de l’odeur de la pièce, du bruit de la rue, de la sensation du vent sur la peau ce jour-là.

Et parfois, on tombe sur des pages vides ou avec 3 mots.
Des jours où on était trop fatiguée, trop occupée à vivre.
Et c’est pas grave. Le silence aussi fait partie du souvenir.

 

Le carnet comme petite capsule de soi

Ce qu’on écrit dans un carnet de voyage, ce n’est pas juste ce qu’on voit.
C’est comment on voit, à ce moment précis de notre vie.
C’est ce qui nous étonne, nous touche, nous agace ou nous émerveille.

Relire ses carnets, c’est se dire :

“Ah oui, j’étais comme ça.”
“Tiens, j’avais oublié cette personne.”
“Wow, ce que j’ai vécu était quand même fou.”

Et parfois (souvent), ça donne envie de repartir. 

 

Et si vous écriviez pour votre vous du futur ?

La prochaine fois que vous partez, pensez à ça : vous n’écrivez pas seulement pour aujourd’hui. Vous écrivez pour votre vous du futur, qui ouvrira ce carnet avec un sourire et peut-être un petit peu de jugement.

Et franchement, c’est un très joli cadeau à se faire.

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